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Mettre un terme à la faim est non seulement faisable, c’est une nécessité absolue. Spécialement pour ceux d’entre nous qui travaillent à la paix dans le monde. Car cette paix ne sera possible que si l’on en réalise d’abord les conditions. Et ces conditions, c’est la stabilité et la tranquillité. On n’aura ni l’une ni l’autre tant que des gens souffriront de la faim et en mourront. Nous devrions savoir, depuis les quatre Cavaliers de l’Apocalypse, un texte écrit il y a bien longtemps, que tant qu’il y aura des victimes de la faim parmi nous, nous connaîtrons l’instabilité, nous connaîtrons des révolutions, nous connaîtrons des désordres et des bains de sang. Les intérêts les plus vitaux de ce pays [les Etats-Unis], et du monde, commandent l’éradication de ce fléau. Il nous suffit, à nous politiciens, de le vouloir vraiment. Cela n’a rien d »impossible. Cela peut être fait, cela doit être fait.
 
Daniel Inouye, sénateur américain